Entreprises: 7 chiffres alarmants sur l’impact du Covid-19
La crise sanitaire actuelle due au Covid-19 et les mesures de confinement prises par le gouvernement français pour juguler l’épidémie ont un impact direct sur l’activité et la santé des entreprises. Voici en 7 chiffres les répercussions de cette crise:
- 8 %: c’est la prévision du gouvernement français concernant la baisse du PIB pour l’année 2020. Du jamais vu depuis 1945. Pour rappel le PIB est défini comme la somme des valeurs ajoutées réalisées à l’intérieur d’un pays par l’ensemble des branches d’activité.
- 30,2 : c’est le niveau d’activité du secteur privé en mars 2020 mesuré par l’indice Flash Composite (vs 51,2 en février 2020). Pour rappel, un niveau inférieur à 50 indique une contraction de l’activité.
- 9,3 millions : c’est le nombre de personnes au chômage partiel en France, au 17/04/2020 (vs. 110 000 au 13 mars 2020). Ce nombreux vertigineux traduit le recours massif des entreprises à ce dispositif pour pallier la baisse voire arrêt total de leurs activités dus au Covid-19.
- 91 %: c’est le pourcentage des entreprises des secteurs de l’hôtellerie/ café/ restauration ayant perdu plus de 70 % de leur chiffre d’affaires pendant la seconde quinzaine de mars 2020. Ce taux est également très élevé dans le secteur du bâtiment (81%) et des travaux publics (80%).
- 10 %: c’est le surcoût estimé par la confédération des artisans de l’application des nouvelles règles sanitaires dans le secteur du gros oeuvre dans le neuf. Pour les travaux de rénovation de logements anciens, ce surcoût s’élève entre 12 % à 22 %, ce qui laisse présager une hausse des tarifs des artisans.
- 1428 : c’est le nombre de dossiers de saisines du médiateur du crédit depuis le début de la crise du coronavirus, soit plus que sur toute l’année 2019 (1005 dossiers éligibles). Ce dispositif mis en place à la suite de la crise de 2008, vise à aider les entreprises en cas de refus de prêt par leur banque.
- 290 milliards d’euros : c’est le montant de retrait des fonds ouverts européens en mars 2020, principalement obligataires. Ce montant record traduit la défiance des investisseurs internationaux vis-à-vis des entreprises européennes et soulève également des questions uant à l’évolution des concitions de financement des entreprises européennes dans les mois à venir.